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Au terme de trente-sept ans de présence physique, longtemps sur le Plateau Mont-Royal et plus récemment au centre-ville de Montréal, la galerie Graff déménage dans le cyberespace. La nature même du monde de l’art et les moyens pour sa diffusion ont changé de façon significative et alors que l’espace traditionnel de la galerie a été pendant des décennies le lieu principal où se croisaient artistes, marchands, amateurs, collectionneurs et critiques d’art, il semble que le focus se fasse davantage aujourd’hui par le biais d’événements collectifs commissariés et de plateformes de vente et de diffusion en ligne.
En effet, dans ce contexte changeant, nous préférons miser sur la souplesse, la rapidité d’action, la mobilité et la flexibilité comme outils de promotion, plutôt qu’un local fixe. C’est donc hors les murs que la galerie Graff poursuivra son travail de diffusion de l’art contemporain, par des collaborations ponctuelles avec des partenaires choisis selon la nature des projets et à l’aide de divers outils et ressources web. À compter de la mi-juillet notre point d’attache permanent sera notre site web réaménagé, toujours accessible via l’adresse graff.ca.
Nous maintiendrons aussi les services que nous offrons depuis trente ans, soit l’accès permanent à des œuvres, des conseils pour la constitution de collections ainsi qu’une expertise en évaluation d’œuvres d’art pour des fins de dons ou autres destinations.
Au cours de ce dernier quinquennat, j’ai eu le grand plaisir de travailler avec Alexandre Payer, un assistant professionnel et polyvalent ; un graphiste, rédacteur, traducteur, technicien et évaluateur exceptionnel avec lequel je compte bien collaborer dans le cadre de nos prochains projets ponctuels. Je tiens à remercier les artistes qui m’ont fait confiance ainsi que tous ceux, amis et collaborateurs, qui ont participé directement et indirectement à la raison d’être de la galerie Graff tout au long de ces (presque) quatre décennies.
Au plaisir de vous croiser dans le cadre de nos prochaines activités et dans le cyberespace.
Madeleine Forcier
21 juin 2017
